Monter un projet

Pratiquées régulièrement dans différentes disciplines artistiques (théâtre, danse, ...), les rencontres de médiation (aussi appelées de sensibilisation) peuvent être de simples moments d’échanges ou avec une visée informative/éducative.
Elles peuvent être proposées par des interlocuteurs tels que des établissements scolaires, médicaux, sociaux… ou par des structures musicales (salle, école, média…) qui accueillent des artistes dans le cadre d’un prochain concert, d’un temps de résidence ou pour un futur projet.

• préparer la venue d’un groupe à un concert ou débriefer l’expérience vécue d’un concert ;


• explorer un univers musical, découvrir des créations, des textes et inspirations, s’éveiller aux contextes historiques, géographiques, politiques, d’un style musical ;


• découvrir l’environnement professionnel de la musique : le métier de musicien·ne, le processus de création ou encore les différents acteurs impliqués dans la création musicale (production, enregistrement, édition…) ;


• aborder les différentes techniques de création : les instruments, machines, techniques vocales, logiciels… qui servent à créer une musique.


• préparer sa présentation et identifier ce que l’on souhaite partager (origine de sa passion, projet artistique mené, dans quel univers musical…) avoir de la matière à montrer ou à faire écouter : clips, audios, photos, instruments, démo…


• se renseigner en amont sur le public à qui on va s’adresser afin d’adapter son contenu et vérifier avec son relai s’il y a un angle souhaité (carrière du/de la musicien·ne, envie de découvrir davantage l’histoire du courant musical…).

Ce temps est généralement préparé avec un·e professionnel·le de la médiation culturelle qui peut renseigner sur les éléments attendus. Des informations pourront être envoyées aux personnes rencontrées en amont, et les participant·es auront parfois préparé des questions concernant le projet artistique concerné.
L’objectif étant la rencontre et l’échange avec différents types de public, ces moments peuvent aussi être l’occasion de poser des questions aux participant·es pour rebondir sur leurs goûts et leurs interrogations sur la musique.

• des ateliers de pratiques artistiques (découverte d’un instrument, chant choral, MAO, field-recording, podcast…),


• un projet artistique de territoire (temps de création avec les habitant·es et associations d’un territoire),


• un projet d’éducation artistique et culturelle en milieu scolaire,


• une série de concerts dans des lieux atypiques (médiathèque, prison, hôpital…),


• une action à vocation pédagogique pour expliquer un courant musical, un instrument…


• une résidence-mission : dispositif invitant un·e ou plusieurs artistes sur un territoire, en général pendant plusieurs mois, pour une série de rencontres et d'ateliers avec différents publics (exemple : les Contrats locaux d'éducation artistique)

• Caler les informations essentielles : où se déroulera l’action ? avec qui (âge des participant·es, taille du groupe, besoins spécifiques : capacité de lecture ou handicap par exemple) ? à quelle fréquence ? selon quel planning ?;


• Définir les objectifs et attentes des parties prenantes concernant votre action, et travailler le contenu en fonction ;


• Prévoir/préciser le matériel nécessaire dans la structure d’accueil (une chaise, un branchement électrique) ;


• Fixer le cadre budgétaire, administratif et salarial de l’intervention ;


• C’est toujours un plus de pouvoir repérer les lieux en amont, si cela est possible

Il est difficile de mesurer ce qu’on fait et de se donner des objectifs au-delà de la bonne intention : Quels indicateurs quantitatifs, mais aussi qualitatifs ?
Qui implique-t-on et comment ? Les droits culturels ne visent pas des publics qui n’ont pas accès à l’offre ou à la pratique artistique : ils posent d’autres questions que la démocratisation, notamment la prise en compte de l'humain (avec chacun·ee son bagage "culturel", au sens large) au sein de l'action prévue, et donc une attention particulière à ne pas créer de rapports déséquilibrés ou descendant entre participant·es ("faire avec" plutôt que de "faire faire"). Ainsi, imaginer un projet, ses objectifs et sa méthodologie d'évaluation avec toutes ses parties prenantes est toujours un plus.

Vous pouvez construire un projet et envoyer votre proposition aux structures musicales de votre choix. Quelques éléments seront précieux pour vos interlocuteurs·trices : public visé, contenu, coût, temporalité...

Les salles, radios, et autres projets recherchent régulièrement des artistes pour imaginer des actions culturelles.
Il ne faut pas hésiter à se signaler comme intéressé·e pour mener ce type de projet ! Un échange avec les porteurs de projets peut être l’occasion de mieux comprendre leur fonctionnement, les conditions salariales, les publics ciblés prioritairement...

Il est possible de contacter directement une structure pour signaler votre envie de monter un projet avec eux. N’étant pas forcément du même univers professionnel, n’hésitez pas à faire une proposition claire et ciblée, ou au contraire à comprendre les besoins et objectifs de vos interlocuteurs.

Pour connaître ceux qui vous sont accessibles, n’hésitez pas à consulter les bases de données des financements nationaux (Sacem, Ministères, etc) et locaux (Région, départements, etc).

Contart à durée déterminée

Micro-entreprise : Le ou la professeur·e particulier de musique peut exercer sous statut d’indépendant·e et facturer ses prestations.

Service à la personne : En tant qu'enseignant·e se déplaçant au domicile de l’élève, un·e musicien·ne peut avoir un statut de prestataire de service à la personne et faire bénéficier ses élèves d’une réduction d’impôt (ou crédit d’impôt). Il ou elle est alors rémunéré·e en salaire via le Cesu (chèque emploi service universel).