Mixer / Masteriser
Mixer / Masteriser
Etape cruciale et délicate que la post-production d'un enregistrement : entre travail technique et choix artistiques qui donneront une direction singulière aux projets d'albums
LE MIXAGE
EQUILIBRE ET DYNAMIQUE DES SONS
Le mixage est une ensemble de technique qui permettent de « mélanger » plusieurs pistes d'un même morceau ensemble, avec une volonté artistique marquée dans l'équilibre des fréquences et des volumes de chaque son pour qu'ils se distinguent et se combinent entre eux.
Volumes et panoramique
La base évident du mixage c'est la puissance du volume sonore de chaque élément, et sa place dans l'image stéréophonique : le panoramique. En jouant sur ces deux paramètres, l'ingénieur du son façonne dans l'espace sonore l'organisation des instrument et sons. Il suffit d'imaginer un orchestre symphonique qu'il faudrait restituer sur deux dimensions : plus loin ou plus proche (plus ou moins fort) et plus à gauche ou à droite.
Gammes de fréquences
Mixer c'est avant tout donner une place à chaque son et donc lui privilégier une gamme de fréquences plus ou moins dédiée. Les fréquences de chaque instrument sont mesurées en Hertz et se répartissent des plus graves au plus aiguës de 20hz à 20kHz. Un son est souvent établi sur une plage de fréquence dominantes mais rarement limitées : ses harmoniques peuvent se répartir sur tout le spectre musical. Ainsi on peut choisir de réduire des fréquences inutiles ou inaudible au mix pour telle ou telle piste. Il est aussi important de résoudre les « conflits » de sons qui squattent naturellement la même plage de fréquence : par exemple le kick et la basse. On parle d'équalisation (égalisation en vrai français).
Effet maximum
Les effets audio sont une ressource infinie : réverbération, écho, filtres, saturation, etc. Ils permettent de mettre en valeur ou de rendre plus subtil, d'éloigner ou de rendre plus puissant, voir de transformer complétement un son enregistré. L'utilisation d'effet peut aussi bien être un choix artistique qu'un outils technique inhérent au mixage.
Dynamique
En influant sur les écarts de volumes des sons enregistrés, on peut choisir d'insuffler une puissance constante à un ou plusieurs éléments. De nombreux paramètres de compression et limitation des pics sonores permettent de gagner en punch ou alors de lisser une prise de son inégale.
Pour aller plus loin
Expliqué en vidéo
Volumes et panoramique
La base évident du mixage c'est la puissance du volume sonore de chaque élément, et sa place dans l'image stéréophonique : le panoramique. En jouant sur ces deux paramètres, l'ingénieur du son façonne dans l'espace sonore l'organisation des instrument et sons. Il suffit d'imaginer un orchestre symphonique qu'il faudrait restituer sur deux dimensions : plus loin ou plus proche (plus ou moins fort) et plus à gauche ou à droite.
Gammes de fréquences
Mixer c'est avant tout donner une place à chaque son et donc lui privilégier une gamme de fréquences plus ou moins dédiée. Les fréquences de chaque instrument sont mesurées en Hertz et se répartissent des plus graves au plus aiguës de 20hz à 20kHz. Un son est souvent établi sur une plage de fréquence dominantes mais rarement limitées : ses harmoniques peuvent se répartir sur tout le spectre musical. Ainsi on peut choisir de réduire des fréquences inutiles ou inaudible au mix pour telle ou telle piste. Il est aussi important de résoudre les « conflits » de sons qui squattent naturellement la même plage de fréquence : par exemple le kick et la basse. On parle d'équalisation (égalisation en vrai français).
Effet maximum
Les effets audio sont une ressource infinie : réverbération, écho, filtres, saturation, etc. Ils permettent de mettre en valeur ou de rendre plus subtil, d'éloigner ou de rendre plus puissant, voir de transformer complétement un son enregistré. L'utilisation d'effet peut aussi bien être un choix artistique qu'un outils technique inhérent au mixage.
Dynamique
En influant sur les écarts de volumes des sons enregistrés, on peut choisir d'insuffler une puissance constante à un ou plusieurs éléments. De nombreux paramètres de compression et limitation des pics sonores permettent de gagner en punch ou alors de lisser une prise de son inégale.
fr.audiofanzine.com Le guide du mixage (Audiofanzine) |
youtube.com Le studio multipiste (PV Nova et France TV) |
NIVEAUX ET DéCIBELS
RMS, DBVU, DB(A), DBFS, LUFS, DBU, ETC
dB SPL (A) et puissance acoustique
Le décibel SPL 2 repère le niveau sonore par rapport à une valeur de référence, donnant le niveau 0 dB. Ce niveau de référence, pour la pression acoustique, correspond à peu près au plus faible son audible. Deux sons donnent la même valeur en décibels SPL s'ils correspondent à la même pression acoustique, qu'ils soient graves ou aigus. Mais l'oreille humaine n'est pas sensible de la même façon à tous les types de son : Pour obtenir un résultat qui reflète mieux la manière dont les humains entendent, on applique aux mesures la pondération « A » pour obtenir un niveau en dB (A). C'est cette mesure que calcul le sonomètre dans les clubs et salles de concerts.
Peaks en dBFS (full scale decibels)
On préconise en général de finaliser un mix entre -6dbFS et -3dBFS (sous le zéro donc) afin de laisser de « la place » pour le mastering et de ne pas bloquer irrémédiablement les crêtes au niveau (fatidique) du zéro maximal.
Cette valeur visible sur la plupart des vu-mètres (peakmeters) mesure les crêtes du signal audio. On parle de dB « Full Scale » et donc de valeurs maximales.
RMS (root mean square)
les dB RMS, ou « valeur efficace » est une mesure moyenne qui se note également en dBFS donc sur la même échelle que les Peaks du VU-mètre classique. Cette valeur permet d'expliciter la sensation de puissance du mix audio mesuré.
C'est en quelque sort l’ancêtre du LUFS instantané.
dBu et VU (vu mètres analogiques)
Unité de mesure utilisée sur les outils analogiques, le dBu est une mesure de type RMS basée sur une référence aux Voltage. Le zéro absolu (et indépassable) 0dBFS du monde numérique équivaut à +18dBu (en Europe, +24dBu Outre-Atlantique).
Les dBVU ou simplement « VU » ou Volume Units, sont eux aussi dédiés aux signaux analogiques mais bien distincts et différents des dBU. Imaginés en 1940, ils sont la représentation physique des niveau sonores sur les équipements de mesure. 0dbVU équivalent à +4 dBu. Bien que calibrée, cette référence de VU mètre n'est pas utilisée comme norme mais comme outils visuel, là où les autres mesures de décibels présentent des échelles plus complexes (logarithmique).
Loudness et LUFS (loudness units relative to full scale)
Ce très récent indicateur est une norme établie EBU R 128 pour mesurer le volume ressenti par l'auditeur. La puissance perçue d'un titre peut varier grandement selon son type de compression (et donc la dynamique du morceau) malgré des pics ou niveau en décibels très proches.
La norme LUFS permet d'harmoniser pour chaque utilisation (chaque canal de diffusion) un volume sonore qui va à l'encontre de la philosophie qui avait déclenché la guerre des volumes des années 90 : toujours plus fort. Avec cette approche, les titres de tous styles peuvent cohabiter et s'enchainer à une intensité ressentie égale.
C'est aussi un outil crucial pour comparer plusieurs mixs ou masterings d'un même morceau, en évitant l'effet "waouw" induit par un volume plus élevé ou une compression plus forts sur l'une ou l'autre version.
Pour aller plus loin
Le décibel SPL 2 repère le niveau sonore par rapport à une valeur de référence, donnant le niveau 0 dB. Ce niveau de référence, pour la pression acoustique, correspond à peu près au plus faible son audible. Deux sons donnent la même valeur en décibels SPL s'ils correspondent à la même pression acoustique, qu'ils soient graves ou aigus. Mais l'oreille humaine n'est pas sensible de la même façon à tous les types de son : Pour obtenir un résultat qui reflète mieux la manière dont les humains entendent, on applique aux mesures la pondération « A » pour obtenir un niveau en dB (A). C'est cette mesure que calcul le sonomètre dans les clubs et salles de concerts.
Peaks en dBFS (full scale decibels)
On préconise en général de finaliser un mix entre -6dbFS et -3dBFS (sous le zéro donc) afin de laisser de « la place » pour le mastering et de ne pas bloquer irrémédiablement les crêtes au niveau (fatidique) du zéro maximal.
Cette valeur visible sur la plupart des vu-mètres (peakmeters) mesure les crêtes du signal audio. On parle de dB « Full Scale » et donc de valeurs maximales.
RMS (root mean square)
les dB RMS, ou « valeur efficace » est une mesure moyenne qui se note également en dBFS donc sur la même échelle que les Peaks du VU-mètre classique. Cette valeur permet d'expliciter la sensation de puissance du mix audio mesuré.
C'est en quelque sort l’ancêtre du LUFS instantané.
dBu et VU (vu mètres analogiques)
Unité de mesure utilisée sur les outils analogiques, le dBu est une mesure de type RMS basée sur une référence aux Voltage. Le zéro absolu (et indépassable) 0dBFS du monde numérique équivaut à +18dBu (en Europe, +24dBu Outre-Atlantique).
Les dBVU ou simplement « VU » ou Volume Units, sont eux aussi dédiés aux signaux analogiques mais bien distincts et différents des dBU. Imaginés en 1940, ils sont la représentation physique des niveau sonores sur les équipements de mesure. 0dbVU équivalent à +4 dBu. Bien que calibrée, cette référence de VU mètre n'est pas utilisée comme norme mais comme outils visuel, là où les autres mesures de décibels présentent des échelles plus complexes (logarithmique).
Loudness et LUFS (loudness units relative to full scale)
Ce très récent indicateur est une norme établie EBU R 128 pour mesurer le volume ressenti par l'auditeur. La puissance perçue d'un titre peut varier grandement selon son type de compression (et donc la dynamique du morceau) malgré des pics ou niveau en décibels très proches.
La norme LUFS permet d'harmoniser pour chaque utilisation (chaque canal de diffusion) un volume sonore qui va à l'encontre de la philosophie qui avait déclenché la guerre des volumes des années 90 : toujours plus fort. Avec cette approche, les titres de tous styles peuvent cohabiter et s'enchainer à une intensité ressentie égale.
C'est aussi un outil crucial pour comparer plusieurs mixs ou masterings d'un même morceau, en évitant l'effet "waouw" induit par un volume plus élevé ou une compression plus forts sur l'une ou l'autre version.
Plateforme | LUFS moyen | LUFS instantané | True Peak | Dynamique LU | Infos |
SPOTIFY | -14 lufs | -8 lufs | -1 dBtp | 3 LU | LIEN |
YOUTUBE | -13/-14 lufs | -8 lufs | -1 dBtp | 3 LU | LIEN |
SOUNDCLOUD | -11 lufs | -6 lufs | -.5 dBtp | 3 LU | LIEN |
DEEZER | -15 lufs | ? | -1 dBtp | ? | |
APPLE MUSIC | -14/-17 lufs | ? | -1 dBtp | ? | LIEN |
AMAZON MUSIC | -14 lufs | ? | -2 dBtp | ? | LIEN |
TIDAL | -14 lufs | ? | ? | ? | |
COMPACT DISC | -10/-12 lufs | -6 lufs | -0.1 dBtp | 8 LU | |
DISQUE VINYLE | -10/-14 lufs |
artists.spotify.com Normes de mastering et loudness pour Spotify |
youtube.com Qu'est ce que le True Peak ? (en) |
sageaudio.com Quels niveaux de mastering pour le streaming ? (en) |
MUSIC-HDF.ORG Audition et mesures de niveaux en concert |
LE MASTERING
MISE AUX NORMES DE FABRICATION OU DIFFUSION
Avec un tournant symbolique en 1999 et l'album Californication des Red Hot, « Loudness War » désigne la course à la puissance sonore rendue possible par les traitements de mastering de plus en plus performant et permettant en réduisant la dynamique de produire des masters sonnant de plus en plus fort, impliquant souvent une distorsion technique assumée mais décriée par les puristes. Cette guerre des volumes pose principalement le problème de la réduction de la dynamique : c'est à dire la perte de toute subtilité dans les écarts et variations de volumes au sein d'un titre.
Communément détourné de sa signification initiale, le terme « mastering » (mastérisation en français) décrit initialement le processus de préparation de masters d'après le mixage finale des titres d'un projet, comme référence unique et aux normes de fabrications (pressage vinyle ou CD) ou diffusion (numérique).Historiquement le mastering consistait principalement à rendre le mixage final (stereo ou mono) compatible avec le processus de fabrication et de diffusion : ainsi chaque support voir chaque fabricant répond à des normes de mastering différentes.
Mastering technique
Réaliser une mastering pour répondre à ces contraintes implique une grande maitrise technique mais aussi une approche artistique pour ne pas dénaturer celui-ci : pour presser un projet sur vinyle par exemple, les masters doivent à de nombreuses contraintes purement techniques et mécaniques liées au support : durée maximale, dynamique, choix de fréquences, phase et image stéréo sont cruciales s'il s'agit d'éviter que l'aiguille de saute tout simplement du sillon à la lecture (par exemple) !
La diffusion numérique peut aussi imposer ses contraintes de préparation des fichiers : qualité d'encodage, données encryptées dans le fichier (code ISRC, tag informatifs).
Mastering d’homogénéisation
Le mastering faitfaire référence à un temps crucial du traintement final des différents titres d'un projet. muscial l l'homogénéisation du projet dans son ensemble ! L'ingénieur du son trvaail sur l'équilibre tonal du projet (très criard ou très chaleureux, etc) et la dynamqieu de puissance : une harmonisation des volumes sonores. Cette étape est particulièrement importante lors de réalisation de compilation, rassemblant des titres qui n'ont pas été enregistrés ni pensés dans les même conditions.
Mastering artistique
Tout aussi technique, la mastering au sens ou il est le plus souvent entendu est une intervention artistique sur le mixage finalisé des titres du projet : un ingénieur du son souvent accompagné des artistes ou réalisateur artistique s'attelle à peaufiner plus ou moins radicalement le projet en dynamique (écarts de volumes et effets de puissance), en couleur tonale (travail sur les fréquences plus ou moins graves ou aigües), etc.
En utilisant des traitement de compression et d'égalisation le mastering peut ainsi donner un caractère propre et général au projet artistique.
fr.audiofanzine.com Guide du mastering maison (Audiofanzine) |
youtube.com La guerre du volume (PV Nova et France TV) |
fr.audiofanzine.com Dossier sur la Loudness War (Audiofanzine) |