Le Centre national de la musique (CNM) publie les résultats de son dispositif d’observation global de la diversité musicale pour l’année 2023. Cette étude propose une analyse approfondie de la production musicale, incluant les enregistrements phonographiques et les clips vidéo, la diffusion en radio, à la télévision, et la consommation sur le streaming audio et vidéo. Cette photographie annuelle offre aux professionnels de la musique et au public un panorama précieux sur l’évolution et les enjeux de la diversité musicale en France.

En France, au premier semestre 2024, la consommation numérique représentait 80 % du chiffre d’affaires de la filière de la musique enregistrée contre 20 % pour le physique. La quasi-totalité du chiffre d’affaires en ligne est réalisée par le streaming, dont 77,5 % par le streaming par abonnement (ou premium) et 21 % par le streaming gratuit (audio ou vidéo). Cette étude analyse l’origine géographique des consommations de musique enregistrée, au-delà du top 1 % des titres sur lequel se focalisent généralement les études et qui ne représente qu’une fraction limitée du marché de la musique enregistrée. Elle montre que la part des contenus français – prédominante dans le top 1 % – diminue progressivement le long de la distribution au profit des contenus états-uniens, et propose plusieurs hypothèses pour l'expliquer.

Le Centre national de la musique publie un nouveau baromètre présentant la consommation de musique des Français sous toutes ses formes.

Alors qu’aussi bien les festivals que les concerts de musiques actuelles ont pendant longtemps été associés à la jeunesse, l’avènement d’une nouvelle génération de consommateurs et de consommatrices — la «?Gen Z?» — suscite des questions sur leur rapport à la musique live. Sur fond d’innovation technologique et de la crise de la COVID-19, une partie des acteurs et des actrices du secteur s’interroge sur le renouvellement de leur public et de la transformation des habitudes de consommation des 13-26 ans.